Celui qui s'est produit en vedette à l'Olympia le 7 février dernier - le troisième chanteur arabe après Oum Kalsoum et Abdelhalim Hafez, ce n'est pas rien ! - ne joue pas les stars, ni ne fournit d'efforts pour se tailler une image d'intello. De toute façon, on ne demande pas à un chanteur de donner des cours de philosophie mais d'avoir un caractère qui charme et une voix qui plaît. Et Saber Rebaï possède l'un et l'autre. À 28 ans, il est devenu la coqueluche du public tunisien. Ses concerts se déroulent à guichets fermés.